Mes pratiques du shibari, des entraves et contraintes à Paris
Les contraintes et les entraves sont des pratiques très rependues dans l’univers BDSM et ont gagné en popularité ces dernières années. L’intérêt de ces pratiques comme le bondage et le shibari est que la personne attachée n’a plus d’autres choix que de se fier à la personne qui attache. Pour les dominatrices, ces pratiques représentent un sacré challenge car elles demandent une formation et quelques années d’expérience. Je vous reçois à Paris pour pratiquer les jeux de contraintes telles que le bondage et le shibari.
Mes pratiques des entraves, contraintes, bondage et shibari :
- Menottes;
- Barres d’écartement;
- Shibari à la corde en jute;
- Camisole de psychiatrie;
- Wrapping au papier cellophane;
- Sangles en cuir;
- Predicament bondage (tes muscles devront défier mon matériel et la gravité).
N’hésite pas à me faire part de tes craintes et doutes si tu souhaites essayer les pratiques d’entraves pour la première fois. Je peux aisément comprendre que tu ne sois pas rassuré car ces pratiques peuvent représenter un risque. Tes limites seront bien évidemment strictement respectées.
Un peu d’histoire : le shibari, du japon à Paris
“Shibari” signifie simplement “lier” en japonais. La connotation moderne de Shibari fait référence à un ancien style esthétique japonais de bondage par la corde.
Le shibari est dérivé du Hojo-jutsu, un art martiale qui vise à retenir les prisonniers. Alors que la police locale et les samouraïs utilisaient le Hojo-jutsu comme forme de détention et de torture au Japon entre 1400 et 1700, l’honneur des anciens guerriers samouraïs exigeait qu’ils traitent leurs victimes avec décence. Par conséquent, ils utilisaient divers moyens pour lier leurs prisonniers captifs, démontrant ainsi leur dignité et leur position.
Le Kinbaku, l’art du bondage sensuel, est apparu à la fin des années 1800 et au début des années 1900 comme un nouveau type de Hojo-justu érotique. L’art du bondage sensuel est maintenant souvent appelé Shibari, surtout en Occident. Celui-ci est désormais un art érotique et plus un art marial.
La contrainte shibari fait usage des cordes pour créer des motifs et des formes géométriques qui contrastent bien avec les courbes naturelles du corps humain. La rugosité des cordes contraste avec la peau lisse et les courbes. La toile est le modèle, la corde est la peinture et le pinceau, et le gréeur est l’artiste de la corde dans le Shibari.
Le shibari met l’accent sur la sensualité, la fragilité et la puissance grâce à la disposition artistique des cordes et des nœuds sur le corps du modèle. Le placement des nœuds à des endroits stratégiques stimule les points de pression sur le corps, un peu comme l’acupuncture et le shiatsu, un type de massage japonais. Selon certains, l’expérience du shibari améliore également la circulation et la transmission de l’énergie ki.
Aujourd’hui, à Paris, vous pouvez me rencontrer pour une séance de shibari.
Pour en savoir plus sur le shibari, je vous recommande cet excellent article Grazia.